Editoweb: Un baril à 100 dollars ne fait plus peur

Editoweb Reporters Magazine

Les entreprises françaises ont jusqu'ici résisté à l'envolée des prix du pétrole, malgré les craintes sur la croissance. Les patrons y voient même des opportunités.

La flambée du brut n'est pas une bonne nouvelle pour les pays importateurs. Même si la cherté de l'euro protège un peu de cette flambée, les entreprises redoutent le contrecoup. Un facteur d'inflation immédiate qui risque d'amputer encore le budget des ménages. Cette contraction de la demande menace divers secteurs de production et services. " C'est un choc à court terme mais une opportunité à moyen terme ", relève Pierre-André de Chalendar, directeur général de Saint-Gobain, résumant l'état d'esprit général. Tous y voient un facteur d'accélération dans la recherche des économies d'énergie et de préservation contre le réchauffement climatique.

Les experts ne pensent pas que le baril puisse rester durablement accrocher à 100 dollars. Lors de la réunion de l'Opep, vendredi et samedi, les participants ont soufflé le chaud et le froid. Les uns, derrière l'Arabie Saoudite, promettant un approvisionnement " suffisant et fiable ". Le président du Venezuela, Hugo Chavez - épaulé notamment par l'Iran -, lui, assurait que le baril pourrait monter jusqu'à 200 dollars si les États-Unis menaçaient l'Iran.


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